Voici qu'on annonce le défilé de troupes ou de militaires algériens, sans aucun doute sous le drapeau algérien, au défilé des Champs Elysées du 14 juillet prochain.
J'appelle tous mes lecteurs à nous rejoindre, nous autres qui sous la direction de mon ami Gilbert COLLARD signons sa pétition contre ce scandale.
C'est sur le site Internet N.P.I.
JE SUIS LIBRE ET INDEPENDANT DEPUIS 1972. JE SUIS UN AGITATEUR D'IDEES. JE SUIS UN POLEMISTE D'UTILITE PROFESSIONNELLE. PORTALIS le disait déjà: "C'est le barreau qui a besoin de changer d'allure, et non pas moi." Et DON CAMILLO d'ajouter: "Je suis comme un cuirassé dans un étang. Dès que je bouge, les grenouilles se révoltent"
samedi 14 juin 2014
dimanche 1 juin 2014
DOSSIER AVOCATS: REFLEXIONS D'UN AVOCAT SUR LA RICHESSE DES CLIENTS
Voici
que successivement l’Italie et le Royaume –uni envisagent le plus sérieusement
du monde d’inclure les revenus illégaux,
soient par exemple ceux tirés de la
prostitution et du trafic des stupéfiants, dans le périmètre de détermination
du produit intérieur brut de chaque pays. Et pourquoi pas Tracfic aussi
pendant qu’on y est ?
Du coup, il parait que les chiffres correspondants vont bondir, estimés en milliards d’unités de référence, euros
ou livres sterling.
Alors,
les moralistes habituels vont essayer de
protester vertueusement, jusqu’au moment où il faudra bien se rendre à l’évidence.
Parce que par exemple, les stupéfiants, c’est du fric. La réalité, c’est la réalité.
Le surplus est commentaire. Point.
Voici
qui me rappelle qu’un astucieux mandataire judiciaire marseillais, alors mon client, m’avait demandé – je n’ai jamais su vraiment s’il
était sérieux, et aujourd’hui j’ai bien l’impression qu’il l’était – de trouver
une solution juridique pour imposer le retour à l’actif d’un commerçant failli
dont il était le liquidateur des
stupéfiants qu’on avait saisis chez lui et qui l’avaient conduit derrière les
barreaux, en plus de son passage au
tribunal de commerce.
Après
tout, le liquidateur judiciaire n’était jamais qu’en avance de raisonnement sur les autres. Les
stupéfiants, c’était bien là des
éléments à revendiquer dans la stricte logique
de sa mission légale de recouvrement des actifs.
Remarquez
que quelque part, dans le rapport existant entre un client de certaines affaires pénales et l’avocat, la
considération par celui-ci de l’aisance
de celui-là est nécessairement prise
en compte.
Moi
qui ne fais pas dans ce genre de clientèle, je ne sais pas vraiment.
Mais
j’imagine que ça doit être vrai par
exemple au moment où on apprend par la presse que le procureur de la République
de Marseille a fait appel d’une décision d’il y a 48 heures de juge des
libertés de ne pas placer en détention un avocat local apparemment gravement
soupçonné d’être allé nettement trop
loin en défendant un trafiquant apparemment de fonds seulement à l’instant.
Superbe
réflexion pour les bâtonnier et conseil de l’ordre avec.
Là,
les amis, c’est du lourd… Ca vous changera un peu de votre ordinaire, soit
celui des règlements de compte du genre de la cour des petits à l’école
maternelle.
samedi 31 mai 2014
DOSSIER SOCIETE : VIVE LES GROS
Tandis
que certains d’entre eux sont là à
chipoter les 25 % de mes amis aux élections européennes, le surplus de l’humanité
ne voit pas la poutre qu’il a dans l’œil.
Il
y a plus de deux milliards de gros dans le monde, soit un tiers de la
population mondiale. J’en suis.
On
est en surpoids dès lors que l’indice de masse est supérieur à 25 si j’ai bien
compris. Je suis à plus de 40.
Je
suis donc un gros sérieux et établi. Représentant d’un tiers de l’humanité.
Et
je dis aux freluquets qui me critiquent en douce que je méprise leur maigreur.
ARMENORUM: ARMENIENS, JUIFS, TURCS ET NAZIS
Voici
un épisode historique pas connu.
Le
collectif VAN, par Monsieur Harut
SASSOUNIAN, rapporte (c’est en anglais,
dans « The Californian Courrier » du 29 mai 2014) que le 9 mai 1917,
l’agence REUTERS avait diffusé une information venue à l’époque d’un colon juif de Palestine.
On
rappelle qu’en ce temps là, cette terre, spécialement celle autour de JAFFA, était ottomane puisqu’elle avait même été
vendue le plus légalement du monde aux colons juifs par le sultan de CONSTANTINOPLE.
Il n’y avait là que du sable et rien du tout.
Ce
colon indiquait que l’ordre avait été donné depuis CONSTANTINOPLE de déporter tous les
juifs de TEL-AVIV sous 48 heures. Trois cents Juifs avaient été expulsés de JERUSALEM,
et tel représentant local du sultan avait déclaré que leur sort serait celui
des Arméniens. On avait même commencé de déporter huit mille Juifs de TEL-AVIV,
qui n’avaient rien pu emporter, tandis
que leurs maisons avaient été pillées par des bandes de bédouins.
La
rapide intervention juive, avec sans
doute le souvenir du grand massacre
arménien de 1915, ont fait que Turcs et
Allemands leurs alliés du temps ont rapidement compris que massacre des Juifs comme
les Arméniens ne resterait pas impuni. Et qu’on en est resté là coté Juifs. Qu’on
a laissés en paix.
On
rapporte aussi qu’à l’époque, Hans WANGENHEIM, ambassadeur du Reich auprès de
la Sublime Porte avait déclaré à l’ambassadeur américain Henry MORGENTHAU (lequel
était juif) : « je vais aider les sionistes, mais je ne ferai rien
pour les Arméniens ».
Plus
tard, un certain Adolf HITLER changea d’avis coté allemand, en ayant pris soin
de faire remarquer que plus personne ne parlait des Arméniens.
vendredi 30 mai 2014
DOSSIER IDENTITE NATIONALE : L’IMPOSSIBLE REMBOURSEMENT DES FAUX FRAIS DE CAMPAGNE ELECTORALE
Mon billet est moqueur.
Moi qui ai toujours
été montré du doigt en raison de mes idées politiques par les tenants des pseudo partis républicains. Républicains, je ne sais pas. Fraudeurs en tout cas, oui, et en grosse
quantité, surement.
Les comptes de
campagne de l’élection présidentielle perdue de Monsieur Nicolas SARKOZY ont
été rejetés par le Conseil constitutionnel.
Au-delà de la
prétendue inimitié des hommes, nous connaissons tous la rigueur et les essais
de grande indépendance de ces dames et messieurs de la rue Montpensier. Si
rejet il y a eu, c’est qu’il y avait graves problèmes.
On n’a pas bien compris
tout de suite.
Maintenant, c’est
plus clair. Non seulement on a dépassé ce qui était prévu, mais encore on l’a
fait frauduleusement et sans regarder.
Toutefois, on ne
l’a pas avoué tout de suite. Et comme il manquait encore des fonds dans la
caisse, qui n’allait surtout pas être
alimentée par la contribution d’Etat, on
a lancé un appel au peuple des membres et soutiens de l’U.M.P., bref de celles
et ceux qui avaient soutenu le président
sortant, candidat à sa réélection.
Et ils ont tous
payés. Les malheureux. Oui, les malheureux car maintenant, on s’aperçoit qu’ils
ont payé de fausses factures qui ont certainement
été ailleurs que dans le financement propre de la campagne électorale.
Aie.
En droit, on
fait comment pour récupérer ses sous ?
Je serais
donateur de l’U..M.P., j’aimerais bien qu’on me rende l’argent que j’ai payé à
tort, car il n’était surement pas question pour moi de financer des fausses
factures et l’enrichissement frauduleux des copains.
Sauf qu’en
droit, je n’aurais pas la possibilité de le faire. Ce qui a été versé dans la caisse de l’association parait
bien perdu pour les donateurs (pas pour les autres) ne serait-ce qu’en raison
de la règle de la fongibilité de l’argent.
Je trouve qu’on
est bien discret sur ce sujet dans la presse.
Le seul qui en ait
dit un mot à la télé, c’est mon ami Gilbert COLLARD l’autre soir, et encore en
termes presque ésotériques, lorsqu’il avançait à Canal Plus, que les donateurs en question doivent être contents. Il se moquait bien sur…
En effet.
Parce qu’au
surplus, s’ils levaient la main, ils seraient ridicules. Floués et ridicules.
C’est trop
injuste, non ?
DOSSIER LA CRISE : L’EUROPE AU DESSUS, DES REGIONS AUX TRIBUNAUX DE COMMERCE EN PASSANT PAR LES COURS D’APPEL, LES DEPARTEMENTS, LES CHAMBRES ET LES TRIBUNAUX DE COMMERCE, VOIRE LA POSTULATION
Grands
dieux, mais quel est donc le lien entre tous ces éléments ?
Il
faut être aveugle pour ne pas voir que c’est la même chose, exactement la même
chose. Dans un déroulement logique.
Mes
amis récemment élus au Parlement européen n’y pourront heureusement rien du
tout.
C’est
en effet quelque chose de supérieur, de logique et d’incontournable. La seule
difficulté est de savoir quand exactement.
Il
y a trop de régions en France, avec des nuances ubuesques du genre haute et
basse Normandie. Il y a y a trop de départementaux de tailles totalement différentes
les unes des autres. Mais au juste, pourquoi maintenir encore les départements ?
Le travail sera immense quand on pense qu’il existe encore des sous-préfectures …
Et
puis, il y a trop de cours d’appel, de niveaux totalement différents. Des
grosses machines d’un coté, du ron- ron de l’autre.
Venons
en maintenant à mon dada : chambres
et tribunaux de commerce.
Bien
que n’ayant plus la moindre légitimité, le gouvernement actuel travaille à des
mesures incontournables, inévitables, qui n’ont rien de socialiste ou de
libéral.
Avec
la crise, on vient enfin de découvrir que les 145 chambres de commerce
françaises ne servent à rien. Quand on constate l’état déplorable de notre
économie, l’effondrement de son industrie, on se demande ce qu’ont fait les
élus des chambres de commerce dans l’intervalle. Je vous réponds : rien du
tout. Champagne et petits-fours, quelques arrangements entre amis.
Alors
voilà, on projette de passer de 145 chambres à 25. C’est dans le rapport pour l’instant
encore confidentiel de l’Inspection générale des finances.
Autant
de chambre de commerce que de régions. Bon ça ne servira toujours à rien, mais
ça coutera beaucoup moins cher.
Du
coup, parce qu’ils n’en ont sont que leurs émanations, les tribunaux de
commerce tomberont mécaniquement avec les chambres de commerce qui les élisent.
Rien n’est plus normal.
Tiens
par ricochet, on finira par s’apercevoir que la notion de postulation
territoriale au bénéfice des avocats n’a aucun sens.
On
aura bien raison. Bon, c’est sur que dans la France profonde dont bientôt il ne
restera plus grand-chose, on protestera un peu. Allez, on s’en fout.
samedi 17 mai 2014
DOSSIER AVOCATS: MESSAGE D'AMITIE ET DE SOUTIEN A FRANCOIS DANGLEHANT
Quel
dommage de n’avoir pas pu être à ses cotés pour le défendre et le soutenir à l’audience
disciplinaire du 7 mai à PARIS. Cette absence était due à mon état de santé (suite
à une opération sérieuse, je sortais la veille de l’hôpital de la
Conception npour commencer une convalescence d’un mois).
Je
vous conjure d’aller tous voir la video
correspondante sur Daillymotion.
Elle
est la démonstration du caractère scandaleux de la procédure disciplinaire sous
forme de règlement des comptes internes contre tel avocat. Avec jugement préparé
à l’avance. Et des juges avocats minables, parce qu’en plus pas courageux du
tout.
De
son coté, DANGLEHANT est génial et fou à la fois : je l’approuve à 1000 %.
J’ai
eu la chance ni banale ni courante de faire sa connaissance en plaidant à ses
cotés au Conseil constitutionnel : on voudra bien considérer que n’importe
quel avocat ne va pas ainsi pouvoirs s’exprimer rue Montpensier. Il est devenu
mon ami.
En
réfléchissant à la vision de la vidéo, on pense à trois choses fondamentales :
1°.
Il ne peut exister de juridiction quelle qu’elle soit sans le concours de la
force publique. La juridiction disciplinaire des avocats comme les autres n’ont
pas le concours de cette force publique, parce que sagement la loi ne l’a pas
prévue. On ne protège pas cela.
2°.
Et pourquoi ne l’a-t-elle pas prévu ? Parce que les juges ne sont pas des
juges, des juges indépendants et impartiaux.
3°.
D’ailleurs, elles ne comportent pas de greffier d’audience. Or, ce personne est
fondamental dans la justice. Sans lui notamment pour valider les actes du juge,
la juridiction n’existe pas. Je ne rêve pas : la Cour de cassation l’a
jugé en janvier dernier en considérant comme un acte sans aucune portée
pratique la décision rendue par un bâtonnier juge dans une affaire de contentieux
rémunération entre confrères, après avoir constaté que la décision ne
comportait pas la formule exécutoire du décret de 1947. Oh, ce n’était pas un
oubli, surement pas, c’est que la loi ne considère pas ces fausses juridictions
et qu’en conséquence, elles ne peuvent bénéficier de la formule exécutoire.
J’ignore
si une suite de l’affaire DANGLEHANT est prévue : qu’on me laisse le temps
de mon rétablissement pour que je puisse venir avec lui, et amener d’autres
avec nous.
jeudi 8 mai 2014
ARMENORUM : LE CADAVRE ARMENIEN
Une
histoire de centenaires :
A
plus de 12 ans de celui des massacres de
1896, et malgré les engagements des traités de SAN STEFANO, et de BERLIN,
A
moins d’une année de celui du plus grand génocide de 1915, celui qu’on connait
enfin le plus,
A
moins cinq ans de celui du traité de SEVRES,
A
moins de huit ans de celui de l’incendie
de SMYRNE et du génocide pontin,
A
moins de 11 ans de celui du traité honteux et scélérat de
LAUSANNE,
Une
phrase, une seule, qui n’a jamais pris une ride :
« « Nous
sommes à une époque où l’humanité ne peut vivre avec dans sa cave le cadavre d’un
peuple assassiné. » »
Brave
JEAN JAURES. Parlant du peuple arménien, vous vous êtes malheureusement trompé…
ACTUALITE DE LA Q.P.C. :ARBRES, ARBRISSEAUX, LABICHE ET CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Il
y a du Eugène LABICHE dans la décision
rendue hier 7 mai 2014 par le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi d’une question prioritaire
de constitutionnalité, quant à savoir si
les art. 671 et 672 du Code civil respectaient la charte de l’environnement.
Ceci
permet déjà de rappeler que le Conseil constitutionnel s’occupe, non seulement du respect de la constitution de
1958, de la déclaration des droits de l’homme
de 1789, et du préambule de la
constitution de 1946, mais aussi de la charte de l’environnement.
La
possibilité donnée d’exiger du propriétaire voisin l’arrachage ou la réduction
des arbres, arbustes, et arbrisseaux plantés en bordure de son fonds, sans
avoir à justifier du moindre préjudice, méconnaissait-elle la Charte de l’environnement ?
Vaste
débat, comme aurait dit jadis le général de GAULLE.
Deux
considérants.
12.
La servitude ainsi établie par la loi n’entraine pas une privation de propriété
au sens de la déclaration des droits de 1789.
13.
(LABICHE) Pour les plantations en limite de la propriété voisine, le
législateur a entendu assurer des
relations de bon voisinage.
La
Sagesse (1) a triomphé.
(1) Vous avez vu la majuscule.
DOSSIER PROCEDURES COLLECTIVES : LA RENAISSANCE DES FAILLITES
J'ai tenu un blog sur le thème des procédures collectives, pendant plusieurs années.
Il vient de disparaitre complètement.
Pour autant, ce qui y a été écrit n'a pas disparu, et le temps de m'organiser un peu va réapparaitre dans les prochains jours ici.
J'actualiserai
Il vient de disparaitre complètement.
Pour autant, ce qui y a été écrit n'a pas disparu, et le temps de m'organiser un peu va réapparaitre dans les prochains jours ici.
J'actualiserai
DOSSIER IDENTITE NATIONALE: LA RAZZIA DE ZEMMOUR
« « Seules
les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date
l'immigration de masse, et protégées par des barrières naturelles, si elles
n'ignorent nullement les trafics de mafia, échappent à cette violence de la
rue.
Notre
territoire, privé de la protection de ses anciennes frontières, renoue dans les
villes, mais aussi dans les campagnes, avec les grandes razzias, les pillages
d'autrefois, les Normands, les Huns, les Arabes.
Les
grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacées par des
bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains, qui
dévalisent, violentent ou dépouillent.
Une
population française sidérée et prostrée crie sa fureur, mais celle-ci se perd
dans le vide intersidéral des statistiques » ».
Il
n’y a rien à changer, il tout vu, tout compris Eric ZEMMOUR l’auteur de
ces quatre paragraphes.
Ni
le judaïsme séfarade de ZEMMOUR, auquel j’appartiens par un minuscule
morceau, ni la grande secte juive que
constitue le christianisme tout entier, à laquelle j’appartiens pour le
surplus, n’ont jamais élevé la razzia au niveau du principe.
Le
mot lui-même dit tout. Paul ROBERT le définit créé en français en 1841, rapporté par les soldats de l’armée d’Afrique
(1). Du mot arabe d’Algérie, rhazya,
classique : rhazawa ; « attaque ».
Il
est normal que le mot ait été créé en Algérie : ce qu’elle est aujourd’hui
est tout simplement une imparfaite invention coloniale française.
Jusqu’en
1865 environ, l’Algérie n’a jamais été domptée sur le terrain où tout n’était
que désordre et insurrections locales de petits chefs, et surtout pas par les Ottomans qui en ont
perdu le contrôle officiel en 1830, lorsque BOURMONT a pris ALGER. Il a fallu
la prise de la smalah d’ABDEL KADER par
le duc d’AUMALE pour remettre un peu d’ordre localement. Ca n’a finalement duré
que 100 ans à peine.
Quand
je pense qu’une collectivité de crétins ignorants veulent la peau d’Eric
ZEMMOUR qui ne fait que la synthèse de l’histoire…
---------------------
(1) Une partie des miens..
mercredi 7 mai 2014
DOSSIER BLOGOSPHERE : MES ILLUMINATIONS
L’Hôpital
de la Conception à MARSEILLE est l’un des cinq ou six établissements
prestigieux de l’Assistance publique de la ville.
Qu’on
y entre ou qu’en sorte, on voit qu’on est fier d’avoir essayé de sauver le plus
grand poète français de tous les temps.
Artur RIMBAUD, retour au siècle dernier,
dans un état désespéré d’ADEN, où l’histoire sait moins qu’en plus de
son activité poétique, il était un trafiquant d’esclaves et d’armes aussi.
Finalement, fini, le poète y est mort.
J’ai
eu plus de chance qu’avec lui puisque j’y ai été hospitalisé pendant les huit
derniers jours dans l’exceptionnel service de néphrologie et de transplantation
rénale, qui est je crois l’un des
premiers sinon le premier de France, et d’avoir été opéré par le remarquable professeur Eric LECHEVALLIER, qui
fait disparaitre avec lui le début de cancer qui affectait un de mes reins.
Alors
en sortant, j’ai relu ce vers célèbre du poète qui y est gravé du poème inouï
« Illuminations » :
« J’ai
tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ;
des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. »
Parce
que j’ai eu la chance qu’on ait découvert
mon mal à temps, j’étais dans cet état d’esprit, presque joyeux d’avoir été si bien soigné et
en si peu de jours avec un espoir
thérapeutique écrit par des hommes de médecine exceptionnels (Dieu qu’on est
loin des élus de notre profession).
Opéré le 30 avril, première triste date pour la blogosphère et
la fin de nos espoirs, ma sortie
était hier, 6 mai après-midi exactement au même instant où s’ouvrait à
nouveau « blogavocat. » Et je me disais que j’allais alors connaitre
au moins intellectuellement l’illumination de RIMBAUD.
Quelle
tristesse. Ni clocher, ni guirlande, ni étoile, ni danse. Rien du tout que de
la médiocrité.
P.S.
Il y a pire encore. Mardi, 7 mai, 18 H
06, Blogavocat est à nouveau fermé…
mardi 29 avril 2014
DOSSIER IDENTITE NATIONALE: LA FRANCE EST DEVENUE INSIGNIFIANTE
Ce
n’est pas bien nouveau, et il est bien difficile de croire qu’avec un pour cent
de la population mondiale, la France avait
tous les atouts pour jouer dans la cour des très grands.
Remarquez
qu’en termes de pourcentage de population, d’autres font beaucoup mieux que
nous.
Non,
c’est donc autre chose.
A
force de rêver sur une grandeur passée depuis quelques siècles, les Français
sont devenus normaux.
Normaux
comme le président de la République qu’ils ont élu.
Alors,
il existe certes des voix sérieuses pour avertir de la catastrophe. Mais
personne ne les écoute. Je cite Jacques
ATTALI et Elie COHEN. Qui pourtant n’ont
pas la même mouvance intellectuelle. Leur point de vue est à la fois celui d’observateurs
extérieurs (ils sont juifs séfarades tous les deux, l’un est Algérois comme
moi, l’autre natif de Meknès) et aussi des Français.
Le
mot le plus dur, et malheureusement le plus vrai sur le sujet, est celui d’Elie COHEN.
La
France devient insignifiante.
Au
juste, le devient-elle ou l’est-elle déjà ?
Quand
on voit que les quelques entreprises françaises susceptibles de représenter
quelque chose dans le monde fuient le pays, on a compris qu’elles ont compris
que cette insignifiance est mortelle pour elle. Alors, elles partent ailleurs.
Voici quelques unes, évidemment remplacées par aucune.
·
SCHNEIDER
ELECTRIC a bien transféré le siège réel de ses activités en Chine.
·
LAFARGE
vient de s’associer avec le plus grand cimentier suisse et de transférer son
siège à ZURICH.
·
PUBLICIS
part s’associer en Chine avec un Américain.
·
On
apprendra dans quelques mois que PEUGEOT sera sauvée par les Chinois et
deviendra chinoise pour inonder le monde de ses productions, fabriquées hors de
France.
·
Madame
BETTENCOURT est bien résidente suisse, et le jour où L’OREAL quittera la France
va bientôt venir.
·
MICHELIN
devra un jour ou l’autre s’apercevoir que le cœur de son activité est aux Etats-Unis.
·
TOTAL
est déjà en Suisse.
Et,
tiens pour rester dans l’actualité, ALSTOM ne peut être sauvée qu’en devenant
une filiale de GENERAL ELECTRIC, apparemment au plus grand bonheur de son
personnel.
Le
redressement productif n’aura rien redressé ni sauvé.
Sauve
qui peut pour les autres.
dimanche 27 avril 2014
ARMENORUM : SMYRNE ET LES PREPARATIFS TURCS DE 2020
Personne
ne vous l’a dit jusqu’ici, mais vous allez voir c’est comme l’histoire du train qui en
cache un autre.
Derrière
les dérisoires condoléances du premier
ministre turc d'il y a quelques jours à propos du grand génocide de 1915 (j’écris grand car il y en a
eu d’autres auparavant), il y a un autre grand projet turc.
Une
exposition universelle doit être organisée en 2020.
Quatre villes ont présenté
leur candidature.
DUBAI,
EKATERINBURG, SAO PAOLO et IZMIR.
Enfin,
en français, SMYRNE (1)
C’est
au fond d’une baie superbe et unique, la
troisième ville de Turquie, celle qui serait la plus internationale des quatre, si elle n’avait pas connu sa fin
tragique en 1922, avec son incendie et l’expulsion de tout ce qui y était
chrétien, Grecs, Arméniens, Italiens, Français, dans une moindre mesure Anglais
et Autrichiens.
A
l’époque, elle était à la fois la deuxième ville grecque au monde, et la deuxième
ville de la géographie de l'Asie mineure.
Alors,
il faut préparer l’opinion internationale, et voilà comme on s’y emploie à ANKARA,
trois millions d’habitants aujourd'hui et qui, à l’époque,
était encore un gros village.
Il
faut absolument se souvenir que 2015 c’est avant 2020 et que la reconnaissance du génocide arménien
avec ses conséquences patrimoniales doit être préalable.
Et je
ne parle pas ici du contentieux pontin, comme l’appellent les Grecs qui ont de
la mémoire.
Car quand on voyage dans la Turquie aujourd’hui, on retrouve les maisons
dont les Grecs ont été chassés par la violence.
(1) Une bonne fois pour toutes. De
nombreux noms turcs commencent par IZ.
Iz,
ça veut dire simplement « la ». IZMIR, c’est littéralement « La
Smyr(ne) » Comme IZNIC c’est « La Nic(ée) ».
DOSSIER LA CRISE : UNE AFFAIRE DE MASERATI
Ainsi
donc, pour cravater de la Légion d’honneur Monseigneur ETCHEGARAY, qui fut le
premier cardinal de MARSEILLE, Monsieur Manuel VALLS, premier ministre d’une France pourtant en crise grave et en restrictions
diverses et variées serait-il arrivé hier au palais Bonaparte, siège de notre ambassade
au Vatican, dans une MASERATI à lui mise à disposition par l’Etat italien.
Avant
d’aller plus loin, il faut expliquer qu’il existe à ROME deux ambassades de France
différentes. Et évidemment, deux
ambassadeurs, i tutti quanti.
L’une
est auprès de la République italienne. Elle est installée dans le somptueux Palais Farnèse,
que nous donne en location la ville de ROME pour une somme symbolique, à
charge cependant pour la France de l’entretenir et de l’embellir, ce que nous
faisons d’ailleurs.
L’autre
est auprès de la cité Etat du VATICAN, donc auprès du pape, plus modeste,
encore que des invités amis m’aient rapporté qu’elle est très luxueuse aussi, et surtout avec
un superbe jardin.
Revenons
à la MASERATI.
J’imagine
qu’elle n’a rien couté directement au budget français. Directement. Autrement,
je ne sais pas.
Elle
fait cependant grand désordre dans le décor actuel.
Un
client et ami (on se tutoie) possède une
MASERATI noire, parce qu’il est fou de voitures.
Il
possède aussi et surtout une belle entreprise de second œuvre de bâtiment, et il
arrive quelquefois à des réunions d’expertise au volant de sa machine.
C’est
vrai qu’il y a alors et toujours une certaine
gène.
Au
point que ma fille qui suit généralement ces choses là lui demande à chaque
fois de venir plutôt en camionnette.
Je
me disais jusqu’à hier que Sophie n’avait
pas tort.
Mais
maintenant que l’usage de la MASERATI est officialisé par le premier ministre,
je lui donne tort.
Car
il faut populariser, pardon SOCIALISER, l’usage de la MASERATI.
Enfin
voyons, vous voyez le premier ministre français
arriver en camionnette à notre ambassade
en cité du Vatican ? Ou pire à pied ?
De
souvenir en souvenir, voilà qui me rappelle aussi une histoire que m’avait
rapportée voici quelques la belle-fille
de Marcel PAGNOL, à propos de ce facétieux génial personnage.
PAGNOL
avait été nommé consul honoraire de je ne sais plus quel pays mais à MONACO (le
Portugal, je crois).
Et
pour faire proportionné, il était arrivé en principauté à l’arrière d’une deux
chevaux camionnette CITROEN.
DOSSIER IDENTITE NATIONALE : LA FIN DES ILLUSIONS
Hubert
VEDRINE, ancien ministre socialiste des affaires étrangères le déclare ces jours-ci: "La
supériorité de l'Occident sur le reste du monde est de plus en plus
illusoire".
Bon,
il a mis le temps à comprendre la situation. Car Paul VALERY l’avait écrit bien avant lui il y a si longtemps : « Nous
autres civilisations savons maintenant que nous sommes mortelles ».
Comme
il en faut du temps pour comprendre.
Comme
il en faut du temps aussi pour assimiler que la France, c’est un pour cent (1/100) de
la population mondiale actuelle.
Et
pendant ce temps là, on continue de nous asséner de grands principes
complètement dépassés, spécialement chez les avocats.
DOSSIER AVOCATS : LES COURBETTES
Je tombe sur un billet écrit voici deux ans environ.
Un haut magistrat de tribunal de grande instance,
anciennement conseiller de cour d’appel,
à la langue plus pendue que mon blog, m’avait dit alors que ce qu’on regretterait le plus chez les
avoués, c’est leurs courbettes obséquieuses à l’audience.
Et ce magistrat de joindre le geste de courbette à
l’appui du raisonnement en se pliant en deux. Et d’ajouter que ce serait
autrement avec les avocats devenus avoués
Voyez qu’il y a eu pire que moi.
Je lui avais répondu qu’il ne fallait pas exagérer, et
qu’en tout état de cause, les avocats avaient déjà contact avec les cours d’appel, sans
courbettes, avec avoué, avant de plaider, et sans avoué ni courbette en matière
sociale.
Et que jusqu’à plus ample informé, personne n’en n’était
mort.
Plus personne ne me dit quels sont les sentiments des
magistrats de la cour devant les avocats désormais tous égaux, mais c’est vrai
qu’à l’audience, on peut constater aujourd’hui que beaucoup des anciens avoués
devenus avocats (j’ai écrit beaucoup, ainsi je ne vexe personne) ont de nettes souples
tendances. Atavisme ?
vendredi 25 avril 2014
ACTUALITE DE LA Q.P.C. : LES AVOCATS DOIVENT ETRE TRAITES AU MOINS COMME LES DETENUS LEURS CLIENTS
Le
Conseil constitutionnel a rendu ce jour, 25 avril 2014, une décision capitale, décisive même, en matière de liberté.
Par
un de ces clins d’œil de l’intelligence, elle va concerner surtout les avocats. Et non leurs clients détenus.
La
décision elle-même, n° 2014-QPC 393, traite de l’organisation du régime intérieur
des établissements pénitentiaires, pour dire inconstitutionnelle telle
disposition législative ancienne du Code pénal, qui n’existe plus heureusement, mais qui renvoyait
à l’époque au décret toute la matière en question.
Non,
disent les hauts conseillers : vous ne pouvez pas toucher, par le règlement, à la liberté, en vertu de l’article 34 de la constitution
et aussi de l’art. 1er du
préambule de la constitution de 1946.
Or,
que voyons-nous en matière de discipline des avocats ?
Une
grande partie des dispositions relatives aux conseils régionaux de discipline,
et spécialement celles des sanctions
applicables, sont prévues par le seul décret. Or, on y porte pourtant atteinte à la liberté, celle d’exercer
la profession, par la sanction de la suspension temporaire ou définitive, par
exemple.
J’avais
posé des Q.P.C. sur ce sujet à la Cour d’appel d’AIX EN PROVENCE, qui les a
évidemment rejetées.
Elles
seront à nouveau et obligatoirement posées
en l’état de la décision de ce jour, qui constitue un fait nouveau de taille, qui
me donne raison, pardon qui donne raison à ceux qui prétendent lire et
comprendre la constitution de notre République.
jeudi 24 avril 2014
ARMENORUM : A PROPOS DE CONDOLEANCES
Refaisons
un instant l’histoire.
Nous
sommes 69 ans plus tôt jour pour jour.
Le
IIIème Reich s’écroule.
Sous
les bombes de JOUKOV, dans son bunker, HITLER a une idée, à défaut d’un remord.
Alors,
il présente ses condoléances au peuple juif et aux autres qu’il a soigneusement
éliminés complètement, mais il n’y est pas parvenu.
Voilà
très exactement à quoi je pense ce soir à
propos d’autres condoléances d’hier à peine.
mercredi 23 avril 2014
ARMENORUM : CYNISME TURC V. IN MEMORIAM POUR TOUS
Je
ne suis doublement pas directement
concerné par les condoléances d’hier soir du premier ministre turc, adressées
aux survivants du génocide de 1915.
D’abord,
parce que les seuls Arméniens de Smyrne terre de mon père
ont été épargnés à l’époque, ensuite de l’intervention d’un général
allemand, dont il faut rappeler ici le
nom Otto Liman VON SANDERS.
Horrifié
par ce que lui avaient rapporté ses subordonnés en enquête dans l’empire ottoman,
et sous la pression des ambassadeurs et consuls dont celui des Etats-Unis, sans
compter les rapports de celui qui deviendra plus tard l’immense historien
anglais, Arnold Joseph TOYNBEE, il était intervenu auprès du kaiser allemand.
Etant
son principal allié, ce dernier avait imposé au sultan de Constantinople
d’arrêter le massacre.
Ensuite
et surtout, parce que de simples
condoléances quatre vingt dix neuf
années après de tels évènements qu’on a jusque là toujours niés
farouchement, c’est comment dire au moins dérisoire. Et les condoléances ne sont que l’expression
de la part que l’on prend à la douleur de quelqu’un. Aucune reconnaissance de
quoi que ce soit.
Il
n’y a là dedans aucun regret, aucune excuse. Et compte tenu des circonstances,
ces condoléances sont sinon du pur cynisme du moins de l’opportunisme.
Il
reste encore une bonne année à la Turquie pour reconnaitre officiellement le
génocide de 1915 et en tirer les conséquences juridiques.
Ceux
qui se battent pour obtenir cette reconnaissance ne peuvent pas se contenter de
ces condoléances d’usage.
Tout
en constatant cependant un changement brusque : notre combat n’est donc
pas inutile.
DOSSIER AVOCATS : DES CHAMEAUX AUX AVOCATS
Il existe chez nous un confrère, à la tète un peu enflée, qui a écrit un temps sur son papier à lettre, qu’il était avocat depuis 1816. Jusqu’au moment où je suis intervenu. Ceci ne
pouvait que signifier qu’il avait peut être des ancêtres avocats voici 200 ans.
On n’a pas vérifié. Toujours est –il que l’ancienneté n’était surement pas la sienne propre.
Je me
suis moqué, et il s’est fâché. Après avoir sans doute dénoncé ma méchanceté
auprès du bâtonnier du moment, il m’a
même « retiré de bonjour », comme on dit à Marseille. Ce qui est grave
comme l’explique Marcel PAGNOL dans sa Trilogie.
J’avais
oublié cette histoire, lorsque j’ai lu que
deux chercheurs d’une université de TEL AVIV s’étaient attaqués, carbone 14 et
autres moyens techniques de spécialistes qu’ils sont, à la datation de la
présence des chameaux en Palestine.
Ils
sont formels. Les chameaux cités dans La Genèse n’existaient pas localement, à
l’époque, et ils n’y ont fait leur apparition que deux ou trois mille ans plus
tard. Ils sont également formels : les chameaux des rois mages, venus voir le christ à sa naissance, sont
parfaitement possibles, eux.
Vous
le voyez, les Israéliens cherchent à être précis sur notre histoire commune.
J’ai écrit notre, car, comme catholique romain que je suis, à la différence des deux chercheurs
israéliens, mais comme le confrère de
1816, il faut conférer que la chrétienté n’est jamais qu’une secte juive qui
n’a pas trop mal réussi.
Quel
rapport me direz-vous.
Le
voici. C’est que je me suis peut être
moqué à tort.
Il y
a dans La Genèse et ailleurs une liste impressionnante de personnages plus âgés
les uns que les autres. On connait le plus vieux, Mathusalem : 969 ans à
sa mort. Mais il n’est pas le seul, Noé, vous savez celui de l’arche, sans
doute là ou est le Mont Ararat, donc le cousin arménien, à peine plus jeune,
950 ans à sa mort. Même Abraham avait 175 ans à sa mort.
Cette
remise en cause scientifique des certitudes bibliques chiffrées peut toucher
également ces vénérables pairs de la Bible. Elle me trouble, vous l’avez compris..
Parce
qu’elle permet de rapprocher l’avocat de 1816 du confrère de notre temps. Ainsi, en réduisant l’âge des chameaux, du coup
celui des Mathusalem et compagnie, on doit pouvoir augmenter l’ancienneté, au moins de l’avocat qui m’a retiré son
bonjour.
Je
serais à sa place que je contacterais sans tarder les deux chercheurs
israéliens, pour voir avec eux ce qu’ils peuvent faire scientifiquement pour
lui.
A
suivre sans doute.
DOSSIER AVOCATS: IL S'EN PASSERAIT DE BELLES AVEC LES AVOCATS DE POLICIERS
C’est du moins ce qu’on comprend dans un
rapport tout ce qu’il y a de plus officiel de l’Inspection générale de l’administration.
En voici un extrait significatif.
« « L’assistance d’un avocat est totalement légitime dans de nombreuses
situations, en particulier dans les cas de menaces de mort, d’actes de
violence, lorsque le fonctionnaire de police est atteint dans sa chair.
Cette légitimité n’interdit toutefois pas de
rechercher des économies. Ainsi, on a donné instruction afin d’éviter de faire
appel à un avocat parisien pour traiter
d’un dossier en province. Cela a eu un effet positif d’un point de vue
budgétaire.
Dans la plupart des
cas, la nécessaire maîtrise des finances publiques est une préoccupation
totalement absente. Ainsi, les finances publiques, en particulier le budget du
ministère de l’intérieur, ne peuvent constituer la ressource principale, voire
unique pour certains membres du barreau qui se sont spécialisés dans ces seuls
dossiers de défense de policiers outragés ou injuriés.
A Paris, cinq cabinets
d’avocats, choisis au fil du temps, sans aucune mise en concurrence, se
partagent « un marché » d’environ 2,5 M€ annuel, qui leur garantit un revenu
d’environ 40 000€ par mois et par cabinet.
Dans certaines
circonscriptions de police en province, le nombre de dossiers pour outrage est d’autant plus élevé qu’un
avocat en est spécialiste, fait sa propre publicité y compris dans les
commissariats ; ailleurs, l’avocat est lié personnellement à un fonctionnaire
de police et la coïncidence fait que dans le ressort de ce barreau le nombre de
dossiers d’outrages est particulièrement élevé...
Certains avocats acceptent tellement de
dossiers qu’ils ne peuvent être présents à toutes les audiences. Ils demandent
donc un report qui génère une dépense supplémentaire de 100 € HT à la charge de
l’administration.
D’autres font systématiquement appel de la
décision de justice, ce qui leur procure une « double » rémunération.
Ailleurs, l’avocat surchargé, envoie un
collaborateur à l’audience, sans que le tarif soit différent pour
l’administration.
Le choix par les policiers du même avocat
pour une même affaire impliquant plusieurs fonctionnaires permettrait des
économies. Aucune règle n’existe dans ce domaine.
Entretenant
la fiction que « l’agent choisit librement son avocat », l’organisation
actuelle pourrait susciter des soupçons de favoritisme et ne prend nullement en
compte une quelconque exigence de maîtrise de la dépense publique.
Des
instructions précises accompagnées d’un réel suivi auront sans conteste pour
effet de diminuer le coût du recours à avocat pour les outrages et injures. L’administration pourrait aller plus loin
et faire en sorte que la liste des avocats disponibles soit élaborée à partir
d’un appel à projet ; elle rédigerait un cahier des charges en précisant les
tarifs auxquels elle assurerait la protection fonctionnelle. Les avocats se
porteraient candidats pour figurer sur la liste en toute connaissance de cause. » »
Heureusement
que l’immense majorité des confrères dont je suis n’est pas concernée.
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