Voici qu'on annonce le défilé de troupes ou de militaires algériens, sans aucun doute sous le drapeau algérien, au défilé des Champs Elysées du 14 juillet prochain.
J'appelle tous mes lecteurs à nous rejoindre, nous autres qui sous la direction de mon ami Gilbert COLLARD signons sa pétition contre ce scandale.
C'est sur le site Internet N.P.I.
JE SUIS LIBRE ET INDEPENDANT DEPUIS 1972. JE SUIS UN AGITATEUR D'IDEES. JE SUIS UN POLEMISTE D'UTILITE PROFESSIONNELLE. PORTALIS le disait déjà: "C'est le barreau qui a besoin de changer d'allure, et non pas moi." Et DON CAMILLO d'ajouter: "Je suis comme un cuirassé dans un étang. Dès que je bouge, les grenouilles se révoltent"
samedi 14 juin 2014
dimanche 1 juin 2014
DOSSIER AVOCATS: REFLEXIONS D'UN AVOCAT SUR LA RICHESSE DES CLIENTS
Voici
que successivement l’Italie et le Royaume –uni envisagent le plus sérieusement
du monde d’inclure les revenus illégaux,
soient par exemple ceux tirés de la
prostitution et du trafic des stupéfiants, dans le périmètre de détermination
du produit intérieur brut de chaque pays. Et pourquoi pas Tracfic aussi
pendant qu’on y est ?
Du coup, il parait que les chiffres correspondants vont bondir, estimés en milliards d’unités de référence, euros
ou livres sterling.
Alors,
les moralistes habituels vont essayer de
protester vertueusement, jusqu’au moment où il faudra bien se rendre à l’évidence.
Parce que par exemple, les stupéfiants, c’est du fric. La réalité, c’est la réalité.
Le surplus est commentaire. Point.
Voici
qui me rappelle qu’un astucieux mandataire judiciaire marseillais, alors mon client, m’avait demandé – je n’ai jamais su vraiment s’il
était sérieux, et aujourd’hui j’ai bien l’impression qu’il l’était – de trouver
une solution juridique pour imposer le retour à l’actif d’un commerçant failli
dont il était le liquidateur des
stupéfiants qu’on avait saisis chez lui et qui l’avaient conduit derrière les
barreaux, en plus de son passage au
tribunal de commerce.
Après
tout, le liquidateur judiciaire n’était jamais qu’en avance de raisonnement sur les autres. Les
stupéfiants, c’était bien là des
éléments à revendiquer dans la stricte logique
de sa mission légale de recouvrement des actifs.
Remarquez
que quelque part, dans le rapport existant entre un client de certaines affaires pénales et l’avocat, la
considération par celui-ci de l’aisance
de celui-là est nécessairement prise
en compte.
Moi
qui ne fais pas dans ce genre de clientèle, je ne sais pas vraiment.
Mais
j’imagine que ça doit être vrai par
exemple au moment où on apprend par la presse que le procureur de la République
de Marseille a fait appel d’une décision d’il y a 48 heures de juge des
libertés de ne pas placer en détention un avocat local apparemment gravement
soupçonné d’être allé nettement trop
loin en défendant un trafiquant apparemment de fonds seulement à l’instant.
Superbe
réflexion pour les bâtonnier et conseil de l’ordre avec.
Là,
les amis, c’est du lourd… Ca vous changera un peu de votre ordinaire, soit
celui des règlements de compte du genre de la cour des petits à l’école
maternelle.
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