Non, il n’y a pas de faute dans mon titre. En turc moderne, c’est referandum.
L’analyse des pourcentages est étonnante.
Car dans toutes les grandes villes de la
cote externe, celles qui jadis étaient peuplées de Grecs et d’Arméniens, c’est
non (hayir).
D’abord (c’est normal) : SMYRNE
(Izmir) : 68,8 %, AYDIN (à 50 km) : 64,3 %.
Plus bas, en Cilicie, l’ancienne petite
Arménie, ANTALYA : 59 %, ADANA : 58,1 %.
A ISTANBUL : 51,3 %.
Dans la propre capitale, ANKARA : 51,1 %.
Et à ANDRINOPLE (Edirne), en Turquie
d’Europe, tout prêt de la Grèce et de la
Bulgarie, c’est 70 %.
Même à DIYARBAKIR, là c’est carrément au Kurdistan : plus de 67 %.
Mais c’est grand la Turquie…
Le référendum ne va sans doute pas arranger
les choses arméniennes…
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