lundi 17 avril 2017

AVOCATS : LES AVOCATS PIEDS NOIRS DE LA BAS



Encore Paul LOMBARD, dont le témoignage est à la fois unique et inestimable. 

Je suis pied noir, mais pas « un avocat pied noir »,   en ce sens que l’Algérie était indépendante depuis huit ans déjà lorsque je suis entré dans la profession, et à Marseille. Alors, je suis bien obligé d’être concerné.

LOMBARD évoque un confrère  qui avait appartenu au barreau d’ALGER, « le deuxième de ce pays, à l’époque où la ville blanche était encore française ».

« « Poussé par le vent de l’histoire, il  avait, comme la plupart de ses confrères, débarqué dans une métropole assez inquiète de cette invasion de professionnels redoutables.

Les avocats d’Afrique du nord avaient pour capital des habitudes de tradition d’indépendance, une très grande connaissance du droit, le lyrisme de la Méditerranée, auquel se mêlaient une facilité d’argumentation et une âpreté dans la discussion qu’ils devaient sans doute à leur concubinage avec l’islam.

Si les autorités, bâtonniers et conseil de l’ordre en tête, leurs réservèrent un accueil irréprochable, les avocats de l’hexagone vient arriver sans enthousiasme ces concurrents d’autant plus dangereux que, n’ayant plus rien à perdre,  ils étaient en droit d’espérer, et tout de suite. » »

La suite dans les Confidences du ténor du barreau.

De mon côté, qu’on me  permette de citer Nicolas URBANI, le dernier bâtonnier d’ALGER, qui fut l’ami de mon père, mais aussi  celui qui devint mon ami, Marcel TUBIANA, bâtonnier de BONE, je les ai bien connus  et appréciés tous les deux ici à MARSEILLE. 

Et même ceux qui ont tenté un temps bref de rester sur place,  comme André CHEROT.

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