lundi 17 avril 2017

LETTRES DE MON BARREAU : A PROPOS DES CONFIDENCES POST MORTEM DE PAUL LOMBARD




Je suis désolé de ne pas partager l’emballement de notre ami GIROUD à propos  des « Confidences d’un ténor du barreau », celles de  Paul LOMBARD, tout récemment décédé, écrites dans la réalité par Laurent BOSCHER. Je n’ignore pas, moi,  moins que personne, que notre immense confrère, lui qui fut mon maitre de stage, était bien malade, du coup j’imagine qu’il n’a pas écrit ce livre. Il l’a dicté, et j’imagine qu’on a du arranger ses propos. Ce qui est certain – et excusez-moi, je l’ai connu et je reconnais son style – c’est que ce n’est pas, sauf quelques éclats, du grand Paul LOMBARD. Celui que j’ai côtoyé.

Il y a cependant des coups superbes, révélateurs du personnage, qui a attendu  sa mort  pour vider quelques sacs, au surplus quant à des confrères eux-mêmes passés ad patres.

Je puis ajouter, par exemple,  lorsqu’il évoque la mémoire d’un bâtonnier Henri BERTRAND, si particulier que même le célèbre René FLORIOT s’en souvenait encore. 

Paul LOMBARD parle de guimauve. Le terme est aimable. C’était un vachard gâteux, sous des aspects distingués. 

Fâché avec tout le monde, monde sur lequel il bavait. Y compris m’a confié un jour un de ses collaborateurs, aujourd’hui retraité, envers l’éléphant en céramique qui était posé sur une cheminée face à sa table de travail, et à qui il s’adressait régulièrement en ces termes « forces obscures du mal, je vous hais ».
Je n’ai pas fini avec cet ouvrage. J’y reviendrai par des commentaires  sur ses meilleurs éléments, ceux qui ont la pâte du maitre.

Je note cependant la dernière ligne, lorsque Paul LOMBARD évoque  sa nouvelle vie à partir de ses 49 ans. Peut-être quand va commencer l’affaire de CANSON dans laquelle la profession toute entière. Je n’écris rien d’autre.

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