Grands
dieux, mais quel est donc le lien entre tous ces éléments ?
Il
faut être aveugle pour ne pas voir que c’est la même chose, exactement la même
chose. Dans un déroulement logique.
Mes
amis récemment élus au Parlement européen n’y pourront heureusement rien du
tout.
C’est
en effet quelque chose de supérieur, de logique et d’incontournable. La seule
difficulté est de savoir quand exactement.
Il
y a trop de régions en France, avec des nuances ubuesques du genre haute et
basse Normandie. Il y a y a trop de départementaux de tailles totalement différentes
les unes des autres. Mais au juste, pourquoi maintenir encore les départements ?
Le travail sera immense quand on pense qu’il existe encore des sous-préfectures …
Et
puis, il y a trop de cours d’appel, de niveaux totalement différents. Des
grosses machines d’un coté, du ron- ron de l’autre.
Venons
en maintenant à mon dada : chambres
et tribunaux de commerce.
Bien
que n’ayant plus la moindre légitimité, le gouvernement actuel travaille à des
mesures incontournables, inévitables, qui n’ont rien de socialiste ou de
libéral.
Avec
la crise, on vient enfin de découvrir que les 145 chambres de commerce
françaises ne servent à rien. Quand on constate l’état déplorable de notre
économie, l’effondrement de son industrie, on se demande ce qu’ont fait les
élus des chambres de commerce dans l’intervalle. Je vous réponds : rien du
tout. Champagne et petits-fours, quelques arrangements entre amis.
Alors
voilà, on projette de passer de 145 chambres à 25. C’est dans le rapport pour l’instant
encore confidentiel de l’Inspection générale des finances.
Autant
de chambre de commerce que de régions. Bon ça ne servira toujours à rien, mais
ça coutera beaucoup moins cher.
Du
coup, parce qu’ils n’en ont sont que leurs émanations, les tribunaux de
commerce tomberont mécaniquement avec les chambres de commerce qui les élisent.
Rien n’est plus normal.
Tiens
par ricochet, on finira par s’apercevoir que la notion de postulation
territoriale au bénéfice des avocats n’a aucun sens.
On
aura bien raison. Bon, c’est sur que dans la France profonde dont bientôt il ne
restera plus grand-chose, on protestera un peu. Allez, on s’en fout.
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