Je tombe sur un billet écrit voici deux ans environ.
Un haut magistrat de tribunal de grande instance,
anciennement conseiller de cour d’appel,
à la langue plus pendue que mon blog, m’avait dit alors que ce qu’on regretterait le plus chez les
avoués, c’est leurs courbettes obséquieuses à l’audience.
Et ce magistrat de joindre le geste de courbette à
l’appui du raisonnement en se pliant en deux. Et d’ajouter que ce serait
autrement avec les avocats devenus avoués
Voyez qu’il y a eu pire que moi.
Je lui avais répondu qu’il ne fallait pas exagérer, et
qu’en tout état de cause, les avocats avaient déjà contact avec les cours d’appel, sans
courbettes, avec avoué, avant de plaider, et sans avoué ni courbette en matière
sociale.
Et que jusqu’à plus ample informé, personne n’en n’était
mort.
Plus personne ne me dit quels sont les sentiments des
magistrats de la cour devant les avocats désormais tous égaux, mais c’est vrai
qu’à l’audience, on peut constater aujourd’hui que beaucoup des anciens avoués
devenus avocats (j’ai écrit beaucoup, ainsi je ne vexe personne) ont de nettes souples
tendances. Atavisme ?
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