C’est la question qu’on n’ose pas se poser tant on connait déjà la
réponse, qui, quelque part, fait peur. Et pourtant, c’est vrai, vivre
ainsi est pratiquement impossible.
Il n’est pas un pays dans le monde, le plus reculé et le plus pauvre
soit-il sans ce machin là. Il y a belle lurette que les simples appels ont été
complétés par les S.M.S., et les utilisations qui ont été découvertes.
Tiens, pour ne pas perde la main, je vais parler de Navista.
Voyons, lorsque nous nous sommes engagés dans le combat marseillais de
la communication électronique en matière de justice civile, en soutenant qu’il
était inutile d’utiliser obligatoirement depuis un poste informatique fixe un boitier spécial Navista, et aussi une clé
de type U.S.B. avec dedans une puce électronique, ce qui interdisait le nomadisme depuis n’importe
quel autre poste de travail, par exemple un autre ordinateur, filière ou
connecté en l’air, par le WI FI, on nous
a objecté la sécurité. Seul le câble était sur parait-il et obligatoirement.
WI FI, c’était de l’air, et on pouvait intercepter nos secrets. Pauvres
secrets quand on a appris plus tard que
les satellites U.S. captent tout ce qui circule, dans l’air, les conversations téléphoniques du portable de
Madame MERKEL, la chancelière allemande, et même depuis des sous-marins de la 6ème
flotte U.S., dans les nombreux câbles téléphoniques
intercontinentaux posés en fonds marins au départ de Marseille.
Puissance du téléphone cellulaire, face à nos attaques (enfin, beaucoup,
énormément, à la mienne), le C.N.B. dont
la compétence informatique est révélée, a reculé.
On a lâché un peu de terrain et on nous a permis de consulter le R.P.V.A. sur son
téléphone cellulaire. Fini donc la
sécurité du câble. Tout est en l’air… C’était donc bien la peine de nous montrer du doigt et
de nous traiter d’imbéciles de la sécurité numérique…
Remarquez, je doute fort que les satellites U.S. soient intéressés par
les échanges de conclusions écrites entre avocats français. Non plus simplement, j’imagine que les
Américains remontent jusqu’aux ordinateurs « du dedans » par la
lecture des données auxquelles ils peuvent accéder tranquillement, en fonction
des constructions des matériels.
Une autre puissance du téléphone
cellulaire. C’est celle pour laquelle ce billet est d’ailleurs écrit. J’ai en effet fait avant-hier une
découverte qui va avoir nécessairement des suites.
J’ai un compte ouvert dans une très grande banque française en ligne.
La plus importante. Je ne dis pas son nom, cherchez. Ces gens là maitrisent
parfaitement, et sont à l’évidence sans arrêt à la recherche de la moindre
faille technique. C’est très bien. Un peu emmerdant quelquefois quand ils vous
téléphonent pour vérifier des petites choses. Mais rien à dire, ils font leur
boulot. Bien sur, ils connaissent mon numéro de téléphone cellulaire.
La découverte est celle-ci. Utilisant une carte de crédit Visa qu’ils m’ont
délivrée gratuitement d’ailleurs, je suis allé retirer 200 € à un distributeur automatique de billets (un
D.A.B. comme on appelle). Et alors que
je venais de composer tout ce qui doit l’être, mon téléphone cellulaire a sonné, et un message est apparu,
en provenance de ma banque en ligne. « On est en train de retirer 200 € avec votre carte de crédit n° …au départ d’un
D.A.B. : si vous n’êtes pas celui qui retire, appuyez immédiatement telle
touche pour arrêter l’opération ». Bien sur, je n’ai pas appuyé, mais
imaginons un instant que ma carte ait été volée, j’avais la possibilité de tout
arrêter.
Je suis épaté par tant de simplicité et d’astuce.
J’espère simplement que le système va être étendu par toutes les
banques, peut être même pour toutes les opérations par carte. La sécurité
numérique passe ainsi quelquefois par des idées d’une simplicité telle qu’on se
demande pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt.
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