samedi 12 avril 2014

DOSSIER NUMERIQUE : VIVE LE TELEPHONE CELLULAIRE


 

C’est la question qu’on n’ose pas se poser tant on connait déjà la réponse,  qui,  quelque part,  fait peur. Et pourtant, c’est vrai, vivre ainsi est pratiquement impossible.

Il n’est pas un pays dans le monde, le plus reculé et le plus pauvre soit-il sans ce machin là. Il y a belle lurette que les simples appels ont été complétés par les S.M.S., et les utilisations qui ont été découvertes.

Tiens, pour ne pas perde la main, je vais parler de Navista.

Voyons, lorsque nous nous sommes engagés dans le combat marseillais de la communication électronique en matière de justice civile, en soutenant qu’il était inutile d’utiliser obligatoirement depuis un poste informatique fixe  un boitier spécial Navista, et aussi une clé de type U.S.B. avec dedans une puce électronique,  ce qui interdisait le nomadisme depuis n’importe quel autre poste de travail, par exemple un autre ordinateur, filière ou connecté en l’air, par le WI FI, on  nous a objecté la sécurité. Seul le câble était sur parait-il et obligatoirement.

WI FI, c’était de l’air, et on pouvait intercepter nos secrets. Pauvres secrets quand on a appris  plus tard que les satellites U.S. captent tout ce qui circule, dans l’air,  les conversations téléphoniques du portable de Madame MERKEL, la chancelière allemande, et même depuis des sous-marins de la 6ème flotte U.S.,  dans les  nombreux câbles téléphoniques intercontinentaux   posés en fonds marins au départ de Marseille.

Puissance du téléphone cellulaire, face à nos attaques (enfin, beaucoup, énormément,  à la mienne), le C.N.B. dont la compétence informatique est révélée, a reculé.

On a lâché un peu de terrain et on nous  a permis de consulter le R.P.V.A. sur son téléphone cellulaire.  Fini donc la sécurité du câble. Tout est en l’air… C’était  donc bien la peine de nous montrer du doigt et de nous traiter d’imbéciles de la sécurité numérique…

Remarquez, je doute fort que les satellites U.S. soient intéressés par les échanges de conclusions écrites entre avocats français.  Non plus simplement, j’imagine que les Américains remontent jusqu’aux ordinateurs « du dedans » par la lecture des données auxquelles ils peuvent accéder tranquillement, en fonction des constructions des matériels.

Une autre  puissance du téléphone cellulaire. C’est celle pour laquelle ce billet est d’ailleurs  écrit. J’ai en effet fait avant-hier une découverte qui va avoir nécessairement des suites.

J’ai un compte ouvert dans une très grande banque française en ligne. La plus importante. Je ne dis pas son nom, cherchez. Ces gens là maitrisent parfaitement, et sont à l’évidence sans arrêt à la recherche de la moindre faille technique. C’est très bien. Un peu emmerdant quelquefois quand ils vous téléphonent pour vérifier des petites choses. Mais rien à dire, ils font leur boulot. Bien sur, ils connaissent mon numéro de téléphone cellulaire.

La découverte est celle-ci. Utilisant une carte de crédit Visa qu’ils m’ont délivrée gratuitement d’ailleurs, je suis allé retirer 200 € à un  distributeur automatique de billets (un D.A.B. comme on appelle).  Et alors que je venais de composer tout ce qui doit l’être, mon téléphone  cellulaire a sonné, et un message est apparu, en provenance de ma banque en ligne. « On est  en train de retirer 200 €  avec votre carte de crédit n° …au départ d’un D.A.B. : si vous n’êtes pas celui qui retire, appuyez immédiatement telle touche pour arrêter l’opération ». Bien sur, je n’ai pas appuyé, mais imaginons un instant que ma carte ait été volée, j’avais la possibilité de tout arrêter.

Je suis épaté par tant de simplicité et d’astuce.

J’espère simplement que le système va être étendu par toutes les banques, peut être même pour toutes les opérations par carte. La sécurité numérique passe ainsi quelquefois par des idées d’une simplicité telle qu’on se demande pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt.

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