dimanche 13 avril 2014

DOSSIER JUSTICE : L’AFFAIRE AGNELET



En 1977, disparait Agnès LE ROUX. C’est un fait matériel.

En 2014, après une collection  de décisions en sens inverse, la plupart d’entre elles nationales et  même une supra nationale, voici qu’on  vient de condamner à RENNES ces jours-ci  notre ancien confrère AGNELET, jugé comme son assassin.

Je ne connais du dossier que ce qu’en disent les journalistes.

Mais je dis la chose suivante :

Au temps de la convention européenne des droits de l’homme et de  son art. 6-1, après justement toutes ces hésitations,  est-il raisonnable de condamner qui qu’il soit [c’est un ancien avocat, ça dérange] à une peine criminelle  TRENTE SEPT ANS après le crime, puisqu’il parait qu’il y a eu crime ?

Mais où est le droit à être jugé dans un temps raisonnable ? La justice ne sort pas grandie.

Car, les hésitations constatées ici sont celles des juridictions, pas celle de l’accusé désormais condamné, qui va,  je crois,  former un nouveau pourvoi.

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