En 1977, disparait
Agnès LE ROUX. C’est un fait matériel.
En 2014, après une
collection de décisions en sens inverse,
la plupart d’entre elles nationales et même
une supra nationale, voici qu’on vient
de condamner à RENNES ces jours-ci notre
ancien confrère AGNELET, jugé comme son assassin.
Je ne connais du
dossier que ce qu’en disent les journalistes.
Mais je dis la chose
suivante :
Au temps de la
convention européenne des droits de l’homme et de son art. 6-1, après justement toutes ces
hésitations, est-il raisonnable de
condamner qui qu’il soit [c’est un ancien avocat, ça dérange] à une peine
criminelle TRENTE SEPT ANS après le
crime, puisqu’il parait qu’il y a eu crime ?
Mais où est le droit
à être jugé dans un temps raisonnable ? La justice ne sort pas grandie.
Car, les hésitations
constatées ici sont celles des juridictions, pas celle de l’accusé
désormais condamné, qui va, je crois, former un nouveau pourvoi.
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