Oui, pauvres mânes de
l’Empereur, pauvre Napoléon Bonaparte. Pauvre France, pauvres symboles.
On se souvient de cette extravagante histoire, le
fleuron de la Société Nationale Corse
Méditerranée (S.N.C.M.) superbe navire
amiral de la flotte, qui coule, à quai à Marseille, parce qu’il y avait trop
de vent. Version officielle et sérieuse.
La honte, oui la honte de la marine française, de la ville
aussi.
Marcel PAGNOL n’aurait certainement pas osé s’en amuser.
Alors, on parait qu’on a négocié avec les assureurs et
qu’ils ont été bien aimables de payer une grosse somme, et de laisser coque et
installations à l’armateur (le navire n’a plus de moteurs, ils ont été démontés). On
dit qu’on va le vendre à des
Italiens. Sept millions d’euros.
Pourvu qu’on ne nous mente pas et que ça ne termine pas à la casse.
Il parait que les Italiens vont le réparer et en faire un
navire de croisière dans l’Adriatique, surtout pas plus bas, donc en contournant la botte avec interdiction d’approcher des cotes
corses.
Et dire que pour calmer les syndicats, on veut que l’Etat
français garantisse l’achat de nouveaux navires par la S.N.C.M.
La folie va continuer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire