dimanche 27 avril 2014

DOSSIER LA CRISE : UNE AFFAIRE DE MASERATI


 

Ainsi donc, pour cravater de la Légion d’honneur Monseigneur ETCHEGARAY, qui fut le premier cardinal de MARSEILLE, Monsieur Manuel VALLS,  premier ministre d’une France  pourtant en crise grave et en restrictions diverses et variées serait-il arrivé hier au palais Bonaparte, siège de notre ambassade au Vatican, dans une MASERATI à lui mise à disposition par l’Etat italien.

Avant d’aller plus loin, il faut expliquer qu’il existe à ROME deux ambassades de France différentes.  Et évidemment, deux ambassadeurs,  i tutti quanti.

L’une est auprès de la République italienne. Elle est  installée dans le somptueux Palais Farnèse, que nous donne en location   la ville de ROME pour une somme symbolique, à charge cependant pour la France de l’entretenir et de l’embellir, ce que nous faisons d’ailleurs.

L’autre est auprès de la cité Etat du VATICAN, donc auprès du pape, plus modeste, encore que des invités amis m’aient rapporté  qu’elle est très luxueuse aussi, et surtout avec un superbe jardin.

Revenons à la MASERATI.

J’imagine qu’elle n’a rien couté directement au budget français. Directement. Autrement, je ne sais pas.

Elle fait cependant grand désordre dans le décor actuel.

Un client et  ami (on se tutoie) possède une MASERATI noire, parce qu’il est fou de voitures.

Il possède aussi et surtout une belle entreprise de second œuvre de bâtiment, et il arrive quelquefois à des réunions d’expertise au volant de sa machine.

C’est vrai qu’il y a alors et toujours une  certaine gène.

Au point que ma fille qui suit généralement ces choses là lui demande à chaque fois de venir plutôt en camionnette.

Je me disais jusqu’à hier que Sophie  n’avait pas tort.

Mais maintenant que l’usage de la MASERATI est officialisé par le premier ministre, je lui donne tort.

Car il faut populariser, pardon SOCIALISER, l’usage de la MASERATI.

Enfin voyons,   vous voyez le premier ministre français arriver en camionnette  à notre ambassade en cité du Vatican ? Ou pire à pied ?

De souvenir en souvenir, voilà qui me rappelle aussi une histoire que m’avait rapportée  voici quelques la belle-fille de Marcel PAGNOL, à propos de ce facétieux génial personnage.

PAGNOL avait été nommé consul honoraire de je ne sais plus quel pays mais à MONACO (le Portugal, je crois).

Et pour faire proportionné, il était arrivé en principauté à l’arrière d’une deux chevaux camionnette CITROEN.

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