samedi 12 avril 2014

DOSSIER TRIBUNAL DE COMMERCE : L’ETAT EST FAUCHE ET LES GREFFIERS SONT SAUVES


 

Juste avant la débâcle électorale du 30 mars dernier, la garde des sceaux a répondu à la question écrite de notre confrère Gilbert COLLARD député du Gard,  posée tout de même le 29 octobre 2013, qui attirait son attention sur la situation insolite et couteuse  de l’existence d’un monopole des greffiers en chefs privés des tribunaux de commerce.

La réponse  correspondante est au journal officiel du 18            mars 2014 page 2685. La garde rappelle tout d’abord, merci on savait, que les missions de service public ne sont pas nécessairement accomplies par des fonctionnaires. Et puis, tout ce que font les greffes. Encore merci, la question n’était pas là.

La voici maintenant : le remplacement  des susdits greffiers par un service administratif  spécialisé aurait un cout certain pour les finances publiques notamment par le fait de recrutements importants de fonctionnaires et la mise en place d’un service « ad hoc » au sein de chaque tribunal de commerce. Donc, c’est moi qui commente, on ne fait pas,  parce qu’on est fauchés.

Cette  pauvre réponse (pauvre puisqu’on est fauchés) n’est pas pertinente, car le service actuel est parfaitement payant  et les employés des greffes que payent eux-mêmes les greffiers en chef sont comme des fonctionnaires payés par l’Etat. Bref, on peut parfaitement substituer l’Etat aux greffiers en chef, faire le même travail payant et même réaliser alors des bénéfices.  Comme les greffiers en chef. A la vérité, la réponse faite  est même stupide en termes  d’économie politique.

Bon, alors pour donner au député questionneur l’impression que sa question a servi à quelque chose  dans un monde pétrifié, gélifié, on lui annonce une prochaine réduction de 50 % des frais d’immatriculation des sociétés au registre du commerce, et que le surcout du K bis numérique (c’est quoi ???) sera prochainement supprimé.

Moi qui suis pour la paix intérieure afin de sauver la France par l’économie productive, je trouve qu’à la chancellerie on est, comment dire, un peu courts, non ?

 

 

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