A défaut du
reste, il semblerait que la tradition se soit créée dans l’Algérie
indépendante, de l’humour, dans
l’expression diplomatique tout au moins.
L’actuel et aussi futur président, Abdelaziz BOUTEFLIKA, alors ministre des
affaires étrangères de mon pays natal, donc assez le mien, a été tout de même été dans le temps le
créateur de cette formule extraordinaire,
désormais si courante et sans aucune valeur, non seulement dans la diplomatie, mais
finalement partout, y compris dans notre profession :
« « Les
paroles verbales « « .
A la suite de
l’observation présidentielle française de la sortie d’il y a quelques mois, quant aux dangers affrontés et surmontés ALGER
par Monsieur Manuel VALLS, notre ministre de l’intérieur du moment, voici que
ces messieurs de KOUBA ont communiqué ensuite cette admirable chose :
« «Le sens
de l’humour peut apporter une valeur ajoutée au sens des responsabilités
lorsqu’il s’exprime avec élégance, avec mesure et qu’il introduit de la
décontraction dans le cadre de cet art souvent austère qui est la pratique de
la diplomatie. A l’inverse, le sens de l’humour peut être générateur d’une
moins-value lorsqu’il abouti à suggérer que les réalités ne seraient pas celles
qui sont à la portée de tous et qui ont pu être vérifiées par tous »».
Voici que
Monsieur VALLS est maintenant premier ministre.
KOUBA, c’est la grande
banlieue d’ALGER. Le ministère algérien
des affaires étrangères y siège là, bien
loin de la ville.
On doit
maintenant s’y gratter la tète.
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